Résistance à la MacDomination

 

Une bouffe homogène et sous-culturelle
Actuellement, 30 millions de personnes dans le monde, à Moscou, New-York, Tokyo ou Paris, mangent tous les jours exactement la même chose, de la même façon : un hamburger servi par des employés surexploités.
Des chiffres : en 1996, 16 000 restos dans le monde, un chiffre d'affaire de 180 milliards de francs et un profit de 9 milliards.

Une bouffe dangereuse pour la santé
MacDo offre une nourriture malsaine : trop riche en gras, sucre et sel et trop pauvre en fibres végétales et vitamines.
Cette "nourriture" contient de nombreux produits chimiques, et l'élevage intensif industriel des bêtes (par ses pratiques antinaturelles) constitue en soi un danger (tel la vache folle ou le poulet à la dioxine).

Une exploitation cruelle des animaux
MacDo est le premier utilisateur mondial de boeuf, et le deuxième de poulet
Conditions d'élevage pour les poulets servant aux hamburgers : salle noire,
nourriture bourrée d'antibiotiques, jambes difformes pour la moitié des poules du fait de l'obésité, chambre à gaz pour tuer les poulets malades, électrocution au bout de 6 à 7 semaines pour les autres.

Une exploitation préméditée des enfants
MacDo dépense près de 12 milliards de francs par an en publicité, propagande et gadgets de promotion, presque tout à l'adresse des enfants. C'est le 10ème annonceur mondial.
Aux USA, du
matériel pédagogique est fourni aux écoles pour apprendre à lire avec le clown Mc Donald's, et à compter avec des hamburgers.
En France, à Romans (Drôme), MacDo offre le bus gratuit aux lycéens qui viennent manger au MacDo.

Une exploitation systématique des employés (et tout particulièrement des femmes)
Sur près d'un million d'employés dans le monde, 300 000 ont moins de 18 ans.
Equipes minimales et fortes pressions pour travailler toujours plus dur et plus vite. Conséquences : nombreux accidents du travail (beaucoup de brûlures) et roulement incessant du personnel.
Ancienneté moyenne chez MacDo : moins d'un an. Mais peu de licenciements car
les employés s'usent vite et partent d'eux-même.
Plus de 80 % des emplois sont à temps partiel, temporaire, sous-payés et dévalorisés pour jeunes femmes sans enfant (car plus flexibles).

Une exploitation du tiers-monde
Au Brésil, 23 % des terres cultivées servent à l'exportation du boeuf. Au Guatemala, 90 % de la production de boeuf part aux USA.
Si les habitants des USA baissaient de 10 % leur consommation de viande, l'eau, la terre et l'énergie économisées pourraient
nourrir 100 millions de personnes.
En 1997, 20 millions de personnes ont souffert de malnutrition ou de famines.

Une exploitation cynique de l'environnement
Les déchets d'emballage de tous les MacDo du monde représentent à peu près un million de tonnes de déchets par an qui sont jetés après moins de cinq minutes d'utilisation.
Les nombreux emballages et les surfaces de patûrages provoquent la
destruction des forêts.
Les exigences de MacDo impliquent une agriculture très intensive et donc très chimique qui pollue et détruit les sols.
Les usines de production, hyper-centralisées (trois prévues à terme pour toute l'Europe de l'Ouest) nécessitent un flotte de camions importante de camions, avec tout la pollution que cela implique.
MacDo en n'acceptant que certaines variétés de produits (quatre pommes de terre sur plusieurs dizaines de milliers existantes) et de semences, provoque un
appauvrissement de la biodiversité.

12 octobre : journée internationale de soutien aux salariés de MacDo
16 octobre : journée internationale d'actions contre la MacDomination

texte de : Silence, 9 rue Dumenge, 69004 Lyon
pour en savoir plus :
Les fils de MacDo, la MacDonalisation du monde de Paul Ariès, éd. L'Harmattan
la lutte anti MacDo sur internet (passionnant, mais en anglais)

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